Conférence Statutaire d'Hervé GALLOIS   " La Psychanalyse "

                                                              

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Conférence statutaire d'Hervé GALLOIS  le mardi 7 juin 2006

 

Freud, né en 1856 et décédé en 1939  est véritablement  le père de la psychanalyse.

Mon attirance pour cette discipline a été longtemps inconsciente et il a fallu par hasard (mais le hasard n'existe pas) un article de presse pour que je m'inscrive à l'I.P.N. (Institut de Psychanalyse Nimois). La formation s'inscrit sur une durée de 5 ans au bout de laquelle nous sortons avec le diplôme de Psychanalyste. Auparavant, au bout de 3 ans avec en plus une année de pratique nous avons le diplôme de Psychothérapeute. (C'est mon cas actuellement)

Différence entre un Psychiatre, un Psychanalyste et un Psychothérapeute :

Le Psychiatre est un médecin qui a fait des études de médecine avec une spécialisation en Psy. Il est habilité à  rescrire des médicaments et généralement s'occupent de pathologie très avancée (le plus souvent cas graves où l'internement plus ou moins long est obligatoire).

Le Psychanalyste : analyste qui prend en thérapie un patient avec lequel il fera un travail de fond et sur la souffrance actuelle et surtout sur les causes de cette souffrance qui en général proviennent de la petite enfance. Une thérapie de ce genre, selon le patient, peut durer quelques mois voire quelques années. Le travail se fait sur le divan.

Le Psychothérapeute ou/et le Psychologue : En face à face le travail se fait sur ce qui a déclenché la souffrance. L'analyste fait en sorte de rendre tolérable une situation qui ne l'était plus. Selon le patient le travail peut être rapide (10 à 15 séances devraient suffire).

Se référer à l'exemple de la mare d'eau dans son jardin qui déborde et qui explique ces différences.

Pour suivre cette formation et avant de faire passer les patient en analyse sur le divan nous devons nous même nous soumettre avec un Psy de l'institut à une analyse ditactique. Nous sommes donc pendant un temps l'analysant.

Pour ce qui est de la psychanalyse :

Nous avons en nous 2 énergies : L'énergie physique qui nous permet de marcher ou de courir et l'énergie psychique qui nous permet de penser.

Le but de la vie c'est bien sur de pouvoir gérer convenablement et sans "surchauffe" les dépenses de ces deux énergies.
Pour ce qui est du physique c'est plus simple car nous savons rapidement si nous sommes en train de "nous mettre dans le rouge" lors d'un effort. Pour ce qui est psychique nous nous rendons pas compte que la dépense peut être considérable par le simple fait, par exemple, de régler un conflit.



Les trois principes qui régissent l'individu sont :

Le principe de plaisir : C'est combler l'angoisse de notre naissance pour retrouver le plaisir de la vie intra utérine.

Le principe de réalité : En affrontant la réalité l'individu se rend compte que pour arriver au plaisir il lui faut passer par des moyens détournés.
(Ex l'enfant pour avoir son dessert devra d'abord manger sa soupe);

Le principe de constance : Chaque envie que nous avons génère une pulsion qui va grandissant tant que nous ne sommes pas passé à l'acte. Le but de ce principe s'est de réduire cette pulsion par la satisfaction. Ex J'ai soif et je ne serai comblé qu'une fois que j'aurai bu.

Freud a élaboré en 1900 la première topique (lieu abstrait) : Le conscient, le pre-conscient, l'inconscient.

Puis est venu en complément en 1920 la deuxième topique : Le ça, le moi et le surmoi.



Nous allons nous intéresser à cette seconde topique.


Le ça : C'est la partie la plus primitive de notre personnalité. Il ne répond qu'au principe de plaisir la temporalité n'existe pas il n'a ni règle ni interdit.

Le moi : en grandissant c'est une partie du ça qui va se détacher et former le moi.  Il est le médiateur entre le ça et le surmoi il évalue les limites des demandes du ça pour les soumettre au surmoi.

Le surmoi : C'est la dernière instance créée par une partie du moi. Il est le juge et le censeur pour ce qui est permit ou pas. Le surmoi entraîne la culpabilité s'il n'est pas respecté.

Ex  :  Repas familial

Enfin démonstration qu'un acte manqué est un acte réussi

Ex :  invitation d'un ami de longue date

 

Sigmund Freud en 1920

 

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